2013年9月1日星期日

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Sa femme s’assit sur un banc et prit sa quenouille. Lui, allait et venait ; et en allant et venant il lui cherchait querelle sur tout. « Si tu avais été au moulin comme je te l’avais dit… » et il achevait la phrase en hochant de la tête du côté de mon lit.« On ira demain.– C’est aujourd’hui qu’il fallait y aller, comme je te l’avais dit… Et ces restes de paille qui sont encore sur la grange, qu’attends-tu pour les relever ?– On les relèvera demain.– Ce que nous en avons tire à sa fin ; et tu aurais beaucoup mieux fait de les relever aujourd’hui, comme je te l’avais dit… Et ce tas d’orge qui se gâte sur le grenier, je gage que tu n’as pas songé à le remuer.– Les enfants l’ont fait. longchamp pliage pas cher
– Il fallait le faire toi-même. Si tu avais été sur ton grenier, tu n’aurais pas été à la porte… »Cependant il arriva un chirurgien, puis un second, puis un troisième, avec le petit garçon de la chaumière.LE MAÎTRETe voilà en chirurgiens comme saint Roch en chapeaux.JACQUESLe premier était absent, lorsque le petit garçon était arrivé chez lui ; mais sa femme avait fait avertir le second, et le troisième avait accompagné le petit garçon. « Eh ! bonsoir, compères ; vous voilà ? » dit le premier aux deux autres… Ils avaient fait le plus de diligence possible, ils avaient chaud, ils étaient altérés. Ils s’asseyent autour de la table dont la nappe n’était pas encore ôtée. La femme descend à la cave, et en remonte avec une bouteille. sac longchamp solde pliage Le mari grommelait entre ses dents : « Eh ! que diable faisait-elle à sa porte ? » On boit, on parle des maladies du canton ; on entame l’énumération de ses pratiques. Je me plains ; on me dit : « Dans un moment nous serons à vous. » Après cette bouteille, on en demande une seconde, à compte sur mon traitement ; puis une troisième, une quatrième, toujours à compte sur mon traitement ; et à chaque bouteille, le mari revenait à sa première exclamation : « Eh ! que diable faisait-elle à sa porte ? »Quel parti un autre n’aurait-il pas tiré de ces trois chirurgiens, de leur conversation à la quatrième bouteille, de la multitude de leurs cures merveilleuses, de l’impatience de Jacques, de la mauvaise humeur de l’hôte, des propos de nos Esculapes de campagne autour du genou de Jacques, de leurs différents avis, l’un prétendant que Jacques était mort si l’on ne se hâtait de lui couper la jambe, l’autre qu’il fallait extraire la balle et la portion du vêtement qui l’avait suivie, et conserver la jambe à ce pauvre diable. Cependant on aurait vu Jacques assis sur son lit, regardant sa jambe en pitié, et lui faisant ces derniers adieux, comme on vit un de nos généraux entre Dufouart et Louis. Le troisième chirurgien aurait gobe-mouché jusqu’à ce que la querelle se fût élevée entre eux, et que des invectives on en fût venu aux gestes.Je vous fais grâce de toutes ces choses, que vous trouverez dans les romans, dans la comédie ancienne et dans la société. Lorsque j’entendis l’hôte s’écrier de sa femme : « Que diable faisait-elle à sa porte ! » je me rappelai l’Harpagon de Molière, lorsqu’il dit de son fils : Qu’allait-il faire dans cette galère ? Et je conçus qu’il ne s’agissait pas seulement d’être vrai, mais qu’il fallait encore être plaisant ; et que c’était la raison pour laquelle on dirait à jamais : Qu’allait-il faire dans cette galère ? et que le mot de mon paysan Que faisait-elle à sa porte ? ne passerait pas en proverbe. sac longchamp pliage
Jacques n’en usa pas envers son maître avec la même réserve que je garde avec vous ; il n’omit pas la moindre circonstance, au hasard de l’endormir une seconde fois. Si ce ne fut pas le plus habile, ce fut au moins le plus vigoureux des trois chirurgiens qui resta maître du patient.N’allez-vous pas, me direz-vous, tirer des bistouris à nos yeux, couper des chairs, faire couler du sang, et nous montrer une opération chirurgicale ? À votre avis, cela ne sera-t-il pas de bon goût ?… Allons, passons encore l’opération chirurgicale ; mais vous permettrez au moins à Jacques de dire à son maître, comme il le fit : « Ah ! Monsieur, c’est une terrible affaire que de s’arranger un genou fracassé ! » Et à son maître de lui répondre comme auparavant : « Allons donc, Jacques, tu te moques… » Mais ce que je ne vous laisserais pas ignorer pour tout l’or du monde, c’est qu’à peine le maître de Jacques lui eut-il fait cette impertinente réponse, que son cheval bronche et s’abat, que son genou va s’appuyer rudement sur un caillou pointu, et que le voilà criant à tue tête : « Je suis mort ! j’ai le genou cassé !… »Quoique Jacques, la meilleure pâte d’homme qu’on puisse imaginer, fût tendrement attaché à son maître, je voudrais bien savoir ce qui se passa au fond de son âme, sinon dans le premier moment, du moins lorsqu’il fut bien assuré que cette chute n’aurait point de suite fâcheuse, et s’il put se refuser à un léger mouvement de joie secrète d’un accident qui apprendrait à son maître ce que c’était qu’une blessure au genou. Une autre chose, lecteur, que je voudrais bien que vous me disiez, c’est si son maître n’eût pas mieux aimé être blessé, même un peu plus grièvement, ailleurs qu’au genou, ou s’il ne fut pas plus sensible à la honte qu’à la douleur.Lorsque le maître fut un peu revenu de sa chute et de son angoisse, il se remit en selle et appuya cinq ou six coups d’éperon à son cheval, qui partit comme un éclair ; autant en fit la monture de Jacques, car il y avait entre ces deux animaux la même intimité qu’entre leurs cavaliers ; c’étaient deux paires d’amis.Lorsque les deux chevaux essoufflés reprirent leur pas ordinaire, Jacques dit à son maître : « Eh bien, monsieur, qu’en pensez-vous ?LE MAÎTREDe quoi ?JACQUESDe la blessure au genou.LE MAÎTREJe suis de ton avis ; c’est une des plus cruelles.

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